Il y a quelques années, le choix d’un panneau LED était assez facile, il existait en effet que quelques modèles disponibles. Aujourd’hui, le marché de l’équipement LED a beaucoup évolué.
De nombreuses options sont disponibles et il peut être difficile de déterminer celle qui convient le mieux à chaque cultivateur.
Avec notre guide d’achat pour lampe de culture LED retrouvez quelques conseils utiles pour vous aider à choisir le panneau LED qui convient le mieux à votre espace de culture.
Efficacité
L’efficacité lumineuse est généralement mesurée en micromoles par watt et indique combien de micromoles de photons sont produites par watt d’énergie électrique.
Pour faire la comparaison, les lampes HPS des meilleures marques ont généralement une efficacité d’environ 1,7 μmol/w, alors que la puissante du Lumatek Zeus 600w Pro 2.9 atteint 2,9 μmol/w, soit près de deux fois plus.
Les marques qui proposent des éclairages LED efficaces utilisent généralement des diodes de haute qualité, fonctionnent à faible puissance, ont une excellente gestion de la chaleur et utilisent un pourcentage élevé des longueurs d’onde des diodes les plus efficaces.
Bien que certains fabricants de LED proposent des luminaires avec de nombreuses couleurs différentes, cela peut souvent diminuer l’efficacité, car chaque couleur de LED a une efficacité différente pour produire de la lumière.
Par exemple, les LED blanches de 450 nm, 660 nm et Kelvin élevé (les LED blanches sont de 450 nm avec une couche de phosphore) sont très efficaces, alors que les LED vertes le sont moins.
Intensité
L’intensité lumineuse est un facteur important à prendre en compte lors du choix d’une lampe LED pour la culture de plantes. Certaines études suggèrent qu’elle est même plus importante que le spectre. Il existe différentes façons de mesurer l’intensité d’une lampe de culture, certaines étant plus précises que d’autres.
Puissance
La puissance est une mesure couramment utilisée pour évaluer l’intensité lumineuse, mais elle peut être trompeuse. Certains fabricants indiquent la puissance réelle utilisée par l’appareil, tandis que d’autres indiquent la puissance maximale des diodes LED.
Par exemple, un panneau peut comporter trente LED de 3 watts et être étiqueté comme étant de 90 watts, mais en réalité, il peut fonctionner à la moitié de sa puissance pour améliorer l’efficacité et réduire le dégagement de chaleur.
Il est donc utile d’examiner la puissance réelle consommée par l’appareil plutôt que de se fier à la puissance des diodes LED pour prendre une décision éclairée.
PPF
Le PPF est une mesure de la quantité totale de lumière produite par une lampe en termes de micromoles de photons par seconde.
Il s’agit d’une mesure fondamentale parce qu’elle ne peut pas être manipulée et qu’elle nous indique la quantité totale de lumière provenant du panneau LED.
Contrairement au PPFD, qui est une mesure de la densité du flux de photons atteignant une surface donnée, le PPF est une mesure de la quantité totale de lumière produite.
PPFD
Le PPFD est une mesure de la quantité de lumière qui atteint une plante par mètre carré et par seconde. Le soleil de midi en été peut émettre environ 2000 μmol/m²/s de lumière, mais les plantes n’ont pas besoin d’une telle quantité de lumière pour croître et se développer.
En fait, un excès de lumière peut les endommager si elles y sont exposées pendant une longue période. Il a été démontré que l’efficacité de la photosynthèse des plantes commence à diminuer à des niveaux supérieurs à 600-1000 μmol/m²/s.
Cela signifie qu’un apport de lumière supérieur à ce niveau peut ne pas être bénéfique pour la plante, à moins que du CO₂ ne soit ajouté pour augmenter l’efficacité de la photosynthèse.
Lumens
Les lumens sont une mesure de la luminosité apparente totale d’une source lumineuse, mais ne sont pas une mesure utile de l’intensité lumineuse pour les plantes.
Les lumens se concentrent sur la perception visuelle humaine de la lumière, mais ne tiennent pas compte de l’efficacité de la lumière pour la photosynthèse des plantes.
La quantité de lumens produite par une lumière n’indique pas le nombre de photons produits ni la qualité de la lumière pour la photosynthèse des plantes.
Par conséquent, au lieu d’utiliser les lumens pour évaluer l’intensité lumineuse pour les plantes, on utilise des mesures telles que le PPFD et le PPF qui mesurent la quantité de photons lumineux produits à des longueurs d’onde spécifiques.
Spectre
Le choix du spectre lumineux pour la croissance des plantes implique la prise en compte de deux facteurs principaux : la photosynthèse et la photomorphogenèse. La lumière doit satisfaire la production d’énergie des plantes, mais elle doit aussi être utilisée pour créer une forme végétale spécifique et pour déclencher ou retarder la floraison et la fructification.
IRC (indice de reproduction chromatique)
L’IRC décrit le “spectre complet” d’une lumière et est principalement utilisé pour les LED blanches. Un IRC élevé signifie qu’une lumière produit une abondance de toutes les couleurs du spectre visible, ce qui la rend attrayante pour l’aspect naturel des objets éclairés.
Toutefois, un IRC faible peut être plus efficace pour produire de la lumière et fonctionner plus froidement. Un IRC élevé tend à être plus rouge et cyan (entre le bleu et le vert) qu’un IRC faible.
TCC (température de couleur corrélée)
D’autre part, la TCC est une mesure de l’aspect “chaud” ou “froid” d’une source lumineuse.
Elle est mesurée sur l’échelle de température Kelvin et représente l’apparence d’un objet lumineux à différentes températures. Les lumières à température Kelvin élevée produisent plus de bleu et les lumières à température Kelvin basse produisent plus de jaune, d’orange et de rouge.
Gestion thermique
Enfin, la gestion thermique est un autre aspect à prendre en compte lorsque l’on travaille avec des lampes LED. Cette technologie fonctionne mieux à des températures plus fraîches et il est donc important de les maintenir dans la plage de température recommandée par les fabricants.
Il existe deux principaux systèmes de gestion thermique :
Refroidissement actif
Le refroidissement actif implique l’utilisation d’énergie pour réduire la température de la lumière LED. Dans ce cas, l’énergie est constituée de petits ventilateurs qui dirigent l’air sur un dissipateur thermique. Cette technique est courante pour les LED COB.
Refroidissement passif
Le refroidissement passif ne nécessite aucune énergie supplémentaire pour refroidir les LED. Un dissipateur thermique de haute qualité peut efficacement dissiper la chaleur sans nécessiter d’énergie.
Dans le cas des luminaires à LED à panneau quantique et des modèles multibarres, leur conception leur permet de fonctionner avec une efficacité élevée et de maintenir une température de fonctionnement inférieure à 30 degrés.
Nous espérons que ces quelques conseils vous aurons permis de comprendre les caractéristiques des différents luminaires LED disponible sur LED Horticole.
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